NOUVELLES SUR LE RECRUTEMENT : Deux recrues internationales s’ajoutent à l’équipe de football des Gee-Gees
Deux nouvelles recrues du programme de football des Gee-Gees ajouteront une saveur internationale à l'équipe : le quart-arrière George Reynolds (Londres, Angleterre) et le joueur de ligne défensive Kylian Freslon (Barbezieux-Saint-Hilaire, France).
« Je suis ravi d'accueillir ces deux étudiants-athlètes exceptionnels dans notre équipe », a commenté Marcel Bellefeuille, entraîneur-chef des Gee-Gees. « Ce sont deux personnes de grand calibre qui enrichiront notre programme et la communauté de football des Gee-Gees dans son ensemble. »
George Reynolds est membre de la NFL Academy du Royaume-Uni, fondée en 2019.
« À un moment donné, on commence à se rendre compte qu'il faut s'éloigner de la norme », dit-il en parlant du fait de jouer au football nord-américain au Royaume-Uni. « D'autres gars de mon académie ont les mêmes objectifs que moi. Je me suis vraiment épanoui dans ce sport, et j'avais envie de continuer sur cette voie. »
George a commencé à préférer le football au soccer à l'adolescence, en partie à cause des matchs de la NFL auxquels il a assisté à Londres et aussi de la carrière de son père, Neil, commentateur sportif à Sky Sports (Royaume-Uni).
« Ce sport avait quelque chose qui m'interpellait plus que tout ce que j'avais essayé jusque-là, et je savais que c'était le bon choix pour moi », explique le pivot. « J'ai compris que c'était mon sport. Ce n'est pas parce qu'il n'était pas très développé qu'il me plaisait moins. »
Une rencontre avec un quadruple champion du Pro Bowl lui a donné envie de s'investir sérieusement dans ce sport.
Alors que George avait 13 ans, Andrew Luck est venu en Angleterre animer un camp d'entraînement pour quarts-arrière. George, qui était trop jeune pour y participer, y a travaillé comme ramasseur de ballons et a pu côtoyer l'ancien premier choix au repêchage, qui pour lui est un modèle.
George lui-même a plusieurs réalisations à son actif sur le terrain. Il est le quart-arrière partant de Team Great Britain et a été sélectionné pour participer à une journée d'épreuves de type NFL Combine en juillet 2019.
En janvier 2020, il a été invité, avec sept autres membres de la NFL Academy, à assister au Pro Bowl à Orlando (Floride) et à se mesurer aux meilleurs joueurs des écoles secondaires américaines lors de concours d'habiletés.
George mettra le pied au Canada pour la première fois en août prochain, pour participer au camp d'entraînement des Gee-Gees. Il est heureux de ce qu'il a vu de l'Université d'Ottawa et de ses conversations avec l'entraîneur-chef, Marcel Bellefeuille.
« Entre nous, ça a cliqué tout de suite, dit George. Le football, le calibre de l'université, l'ambition d'atteindre de nouveaux sommets et d'être une équipe gagnante. Je n'avais pas besoin d'en savoir plus. J'ai tout de suite eu envie de me joindre à l'équipe. »
George voit l'Université d'Ottawa comme une autre occasion de gravir les échelons dans son sport. C'est ce qu'il avait en tête en s'inscrivant à la NFL Academy et en venant étudier en Amérique du Nord.
« Mon but, c'était de jouer en Amérique du Nord, dit-il. J'ai toujours cherché à aller plus loin, à passer au niveau supérieur, qu'on parle de jouer pour la Great Britain National Team ou la NFL Academy, ou de trouver un programme de football universitaire. »
Le jeune homme, qui souhaite s'inscrire en communication, sera un des rares joueurs des Gee-Gees à avoir disputé des matchs dans les mois précédant le camp d'entraînement. En effet, dans la mesure où les restrictions sanitaires le permettront, l'équipe de la NFL Academy du Royaume-Uni organisera des matchs à l'interne et se mesurera à d'autres académies européennes ce printemps.
Vu son parcours, George a peu d'expérience en football canadien, mais a très hâte de s'y mettre.
« Ce sera un gros changement, car j'ai grandi en jouant au football à quatre essais, explique le joueur. Les explications de Coach Marcel étaient très claires : les déplacements, l'aire de jeu plus large. Je pense que j'ai une bonne capacité d'adaptation. »
« C'est un défi que j'aurai du plaisir à relever. Ça reste du football, alors j'ai bien l'intention de prendre ça au sérieux. Je vais étudier le livre de stratégies. De cette façon, je serai prêt à faire compter chaque répétition sur le terrain et à montrer que je peux aider mon équipe. »
George Reynolds n'est pas le seul Britannique à avoir revêtu le Gris et Grenat ces dernières années. Le botteur Lewis Ward est né et a grandi en Angleterre avant de déménager à Kingston, en Ontario. En 2017, à la fin de sa carrière à l'Université d'Ottawa, il occupait le troisième rang sur la liste de tous les temps d'U Sports.
Kylian Freslon, qui vient de l'autre côté de la Manche, se joint aux Gee-Gees après un détour par le Cégep de Jonquière.
Ce n'est pas tous les jours qu'un joueur originaire d'un village français de 4 700 âmes situé à cinq heures de route au sud de Paris atterrit à U SPORTS. En fait, Kylian s'est mis au football lorsque son école de judo a fermé et qu'il se cherchait un nouveau sport!
Comme il vient d'une famille de joueurs de rugby, Kylian a commencé à jouer comme plaqueur offensif et ailier défensif. Il a été remarqué par les recruteurs des Gaillards de Jonquière, une équipe très forte de la Ligue de football collégial du Québec, Division 3.
La transition de la France à l'Amérique du Nord s'est faite sans heurt pour le gaillard de 6 pieds 4 pouces et 250 lb, maintenant joueur défensif à temps plein. Kylian a enregistré douze plaquages et trois sacs du quart en sept matchs, tout en jouant comme botteur de dégagement pendant la saison 2019, où il a aidé son équipe à accéder au championnat du Bol d'Or.
Il a rapidement attiré l'attention des entraîneurs de football universitaire, dont le coordonnateur défensif des Gee-Gees, Jean-Vincent Posy-Audette.
« La philosophie de Jean-Vincent m'a tout de suite plu, explique Kylian. Beaucoup de gens m'ont vanté ses qualités d'entraîneur. Pour moi, la relation [avec les entraîneurs] est plus importante que le campus ou les installations elles-mêmes. »
En définitive, c'est une visite virtuelle du campus avec sa mère qui a décidé Kylian.
« Elle ne connaît pas vraiment le football », dit-il en riant. « J'ai rencontré Jean-Vincent avec elle. Ils se sont bien entendus. Je pense que c'est pour ça que l'Université d'Ottawa lui plaît. Elle m'appuie dans tout ce que je fais. »