RÉSUMÉ DU WEEK-END : Ottawa conclut sa saison contre McGill et Laval et rend hommage aux joueuses de dernière année
Après une longue pause de mi-calendrier, l'équipe de volleyball féminin des Gee-Gees a clôturé sa campagne 2021-2022 en s'inclinant devant McGill et Laval vendredi et dimanche.
Dimanche, le Gris et Grenat a salué la carrière de ses finissantes Tristan Peterson, Magalie Frappier et Robin Melnick devant leurs fans, membres de la famille, amies et amis.
Le 25 FÉVRIER, à McGILL
C'est sur la route que les Gee-Gees ont joué leur premier match en 2022, face aux Martlets de McGill, qui sont à égalité au 1er rang du RSEQ cette saison.
Malgré une chaude lutte en première manche, remportée 25-19 par McGill, les Martlets se sont détachées dans les deuxième et troisième engagements, s'imposant par des scores de 25-15 et 25-11, pour signer une victoire en 3 manches consécutives.
Les volleyeuses locales ont impressionné par la précision de leurs attaques, surtout en troisième manche, affichant un taux de réussite de 0,424 en 33 tentatives.
Tristan Peterson a mené l'offensive du Gris et Grenat avec 7 attaques marquantes en 23 tentatives, tandis que Maxim Langevin a récolté 11 passes décisives.
Le 27 JANVIER, contre LAVAL
Les Gee-Gees étaient de retour à leur domicile du pavillon Montpetit pour la première fois depuis le début du mois de décembre en vue d'y accueillir le Rouge et Or de l'Université Laval dans le cadre de la soirée hommage aux finissantes. Laval a offert une solide opposition à Ottawa en tombée de rideau pour l'emporter 3-1 (25-16, 20-25, 25-17, 25-13).
Les Gee-Gees ont eu du mal à établir un rythme constant à la première manche, tirant de l'arrière 6-1 en début de rencontre. Ottawa s'est bien battue pour remonter à 1 point de ses rivales (11-10), mais ces dernières ont rapidement réagi pour prendre le contrôle de la manche et la mettre hors de portée des Ottaviennes.
Le Gris et Grenat a fait bien meilleure figure au deuxième engagement, ripostant coup pour coup avec le Rouge et Or pour ensuite se forger une avance de 5 points (10-5). Laval est parvenue à reprendre les devants, mais les Gee-Gees ont égalé la marque à 12-12, avant de prendre une mince avance de 16-15 au temps-mort technique. Ottawa a inscrit 5 points consécutifs en fin de manche pour porter le match à 1 partout.
Le Gris et Grenat a poursuivi sur sa lancée au début de la troisième manche pour mener 7-3. Les Lavalloises sont revenues en force pour reprendre les devants en milieu d'engagement et ont su conserver leur avantage pour enlever la manche.
À la manche ultime, le Rouge et Or a maintenu la pression malgré les efforts courageux déployés par les Ottaviennes pour rester dans le match. Les trois finissantes des Gee-Gees étaient sur le terrain lorsque le dernier point du match est venu officiellement clore la saison 2021-2022.
DÉCLARATIONS DES GEE-GEES
« Toutes trois se sont amenées avec l'équipe à une période qu'on aurait pu qualifier de "reconstruction". La COVID a frappé, et elles ont fait partie d'un processus, sans toutefois en avoir pris conscience. Ces trois joueuses ont vraiment tout fait ce qu'elles pouvaient pour aider l'équipe à se dépasser en dépit de ses moyens limités. J'ai tenu à rappeler que nous n'avons disputé que 12 matchs en deux ans. Et cette dernière rencontre est tout simplement le meilleur match de volleyball que j'ai vu durant cette période. Comme toujours, ces meneuses ont tenu bon. Je crois que c'est dans un an qu'on pourra prendre la pleine mesure de leur héritage, car elles ont mis les choses en marche », souligne l'entraîneur-chef des Gee-Gees Lionel Woods
« J'ai le sentiment que l'Université d'Ottawa a fait de moi la personne que je suis. Compte tenu des circonstances touchant mon sport et de l'évolution de ma carrière personnelle, le volleyball était presque devenu secondaire, et je n'aurais changé cela pour rien au monde. Grâce à Lionel et à l'exemple qu'il a su montrer, j'ai grandi en tant qu'athlète, et encore plus sur le plan personnel. Quant au programme lui-même, je n'avais jamais ressenti autant d'appui auparavant. C'était comme une seconde famille, et l'Université s'est occupée de nous malgré les hauts et les bas. Je ne sais pas qui je serais devenue sans elle », la finissante et capitaine Tristan Peterson.