PORTRAIT : Keili Shepherd, étoile académique canadienne

Les Gee-Gees célébreront le groupe d'étoiles académiques canadiennes 2018-2019 ce mercredi 20 novembre. La réception annuelle met en vedette des étudiants-athlètes d'équipes interuniversitaires, de clubs interuniversitaires et de clubs compétitifs qui ont représenté l'Université d'Ottawa tout en maintenant une MPC annuelle d'au moins 8,00 ou en étant aux études supérieures.

En 2018-2019, plus de 220 étudiants-athlètes ont reçu cette mention. Chacun était une figure d'engagement, de dévouement et de passion pour le succès scolaire et sportif. L'histoire de Keili Shepherd, membre des équipes de cross-country et d'athlétisme, raconte l'amour de ce qu'on fait et la poursuite de son chemin.

L'étudiante de troisième année a un relevé de notes impressionnant. Sa MPC de l'an dernier s'élevait à 9,91 et elle est passée du programme de biotechnologie à celui de génie mécanique biomédical. Après deux ans dans le monde de la recherche en chimie, elle a compris qu'elle voulait étudier davantage la mécanique dans ses recherches analytiques.

Shepherd s'est animée lorsqu'elle a commencé à décrire son sujet de recherche : « J'ai obtenu la bourse de recherche du premier cycle de la part de la Faculté des sciences, donc j'ai étudié pendant deux ans la biochimie dans un laboratoire qui observait la respiration cellulaire. Travailler directement avec des gens et observer comment l'exercice influence leur respiration cellulaire est ce qui m'a le plus plu dans cet essai. J'ai aimé interagir avec eux et je veux m'assurer que ma future recherche comprenne cet aspect. »

Heureusement pour cette étudiante-athlète axée sur les processus, sa prochaine recherche est déjà en chemin. Elle a trouvé cet été un placement avec un professeur qui étudie la fibre de lin comme remplacement de la fibre de carbone dans les emboîtures prothétiques des amputés des membres inférieurs. Elle a travaillé sur le développement d'un meilleur processus de fabrication de prises prothétiques composites. Le but de la recherche était cependant de produire une meilleure prise pour amortir les vibrations. « Pour le moment, j'aimerais faire une maîtrise qui combinerait une expérience clinique et des cours d'études supérieures », a-t-elle expliqué.

« Je marie bien les études et le sport. J'ai choisi d'étudier le syndrome fémoro-patellaire dans un cours de biomécanique cette année parce qu'il est très répandu chez les coureurs et que j'ai de l'expérience dans la façon dont le corps bouge pendant la course. Acquérir ces connaissances dès le départ m'aidera à mieux comprendre le syndrome et je suis certainement intéressée par le corps humain et la biomécanique puisque je me passionne pour la course. »

Shepherd a représenté l'Université d'Ottawa au Championnats nationaux de cross-country et y a couru régulièrement des distances avoisinant les 8 km. Elle a aussi fait partie de l'équipe de relais de l'équipe d'athlétisme des Gee-Gees qui a remporté le bronze au 4x800m, où elle courut un quart de la course.

« Je cherche toujours à faire de mon mieux dans tout ce que j'entreprends. Je cours surtout parce que j'aime ça. Et je continue de persévérer parce que je veux voir une progression. » Elle a commencé à courir compétitivement après avoir voulu s'entraîner pour s'améliorer dans ces matchs de soccer au secondaire.

Elle est également bénévole auprès de la communauté de course Grasshoppers, où elle aide a encourager les enfants du quartier à être actifs et à partager son amour de la course.

« Je me suis simplement toujours sentie privilégiée parce que j'aime vraiment apprendre et courir, » ajoute-t-elle. « Les gens me demandent comment je peux jongler avec autant de choses, mais je n'ai jamais eu l'impression que c'était un fardeau. Je ne voudrais pas faire moins que ça, car j'aime ce que je fais. Je peux parfois me sentir débordée avec les dates de remise pour finir les choses dans les temps, mais en général je prends du plaisir à faire mon travail. Si je me rappelle de me ménager, tout va bien. »