Profil de diplômé : Mackenzie Morrison
Être un athlète universitaire constitue une expérience spéciale : une expérience à se remémorer une fois l’université terminée.
Être un athlète universitaire constitue une expérience spéciale : une expérience à se remémorer une fois l'université terminée.
Pour Mackenzie Morrison, c'est le moment idéal pour le faire. Du haut de ses 6 pieds et 6 pouces, l'avant de l'équipe de basketball masculin vient juste de terminer une saison de records personnels au cours de sa cinquième et dernière année avec les Gee-Gees, et se tourne maintenant vers la fin de ses études. Il deviendra en avril prochain nouveau diplômé en marketing. Alors que la remise des diplômes approche à grands pas, il a pris le temps de se détendre et de réfléchir sur sa vie dans le monde du basketball, sur sa carrière au sein des Gee-Gees, et sur les prochaines étapes de sa vie.
Pour Mackenzie, son entrée dans le monde du sport a été normale. En grandissant, c'était un enfant qui jouait à plusieurs sports, surtout au baseball. Vers l'âge de 12 ans, il a fini par se désintéresser du baseball et a essayé autre chose, le basketball. « Je l'ai juste choisi au hasard », fait remarquer Mackenzie. « Je me suis juste dit, 'on va jouer au basketball', j'ai essayé, et j'ai adoré ».
Plus il continuait d'y jouer, et plus il en appréciait chaque minute. À son arrivée à l'école secondaire, Mackenzie explique qu'il a vraiment « haussé son niveau de jeu », car il s'est rendu compte qu'il avait suffisamment de talent pour se fixer l'objectif de jouer au niveau universitaire.
Né à Barrie, en Ontario, il a pris son perfectionnement plus au sérieux et a été suffisamment téméraire pour déménager au Connecticut afin de jouer au basketball dans un lycée privé lors de sa dernière année. Il s'est inscrit à la Salisbury School, ce qui lui a permis de jouer dans un environnement compétitif tandis qu'il portait son attention aux écoles américaines.
Étant donné qu'il continuait à jouer au basketball aux États-Unis, de nombreuses écoles canadiennes ont fini par lâcher prise et Mackenzie a remarqué que de moins en moins d'entraîneurs canadiens communiquaient avec lui. À l'exception d'un entraîneur.
« En fait, l'entraîneur (James Derouin) continuait de m'envoyer des messages textes ». Mackenzie se rappelle que, malgré le fait qu'il espérait jouer en première division aux États-Unis, l'entraîneur en chef des Gee-Gees, James Derouin, continuait à rester en contact avec lui, au cas où. « Il était le seul entraîneur qui continuait de me parler, même lorsque j'avais fermé la porte à tout le monde, alors j'ai senti qu'il était celui qui me voulait le plus ».
Mackenzie a fait ses valises et est revenu au Canada pour devenir un Gee-Gee. Il s'est joint au programme de basketball masculin en 2014 et, la saison suivante, son équipe a remporté la Coupe Wilson et une médaille d'argent au championnat national. L'équipe à laquelle il s'est joint était composée de joueurs de talent tels que Mike L'Africain et Johnny Berhanemeskel, alors il a immédiatement remarqué les normes différentes et les ensembles d'aptitudes que l'on peut voir au niveau supérieur.
« Je suis entré dans une équipe dans laquelle l'environnement était vraiment orienté vers la famille, et je me suis tout de suite senti chez moi dans cette équipe; la transition était telle que dès que je suis arrivé, j'étais accueilli à bras ouverts ».
Il n'a pas beaucoup joué lors de sa première année, mais il a appris beaucoup de choses. Pas seulement sur le basketball, mais également sur ce que signifie le fait d'être un Gee-Gee. Il peut dire en toute confiance que sa première année est la raison pour laquelle, maintenant, cinq ans plus tard, il est devenu un chef de file pour son équipe.
« Moi et Brandon Robinson, mon coéquipier pour la cinquième année, avons toujours dit qu'à Ottawa, on se soutenait mutuellement, à 100 %. C'est la raison pour laquelle on est tous les deux tombés amoureux du programme ».
La mentalité familiale à laquelle il a été exposé durant sa première saison est une idéologie à laquelle il a toujours pensé tout au long de sa carrière et même lorsqu'il a occupé un rôle de leadership. Lui et son coéquipier vétéran, Brandon Robinson, voulaient s'assurer de garder cette culture intacte.
« On voulait s'assurer que cette culture n'allait pas disparaître. S'il y a bien une chose que l'on peut dire à propos du basketball des Gee-Gees, c'est que peu importe si l'on est en haut de la vague avec les meilleures équipes du pays, ou si l'on traverse une période de reconstruction, cette culture est toujours là ».
Mackenzie sait que son expérience chez les Gee-Gees lui a donné un avantage dans la vie alors qu'il finit ses études et entre sur le marché du travail.
« L'une des choses que j'ai apprises lors de mon entrée sur le marché du travail, c'est la communication et le travail d'équipe; je pourrai appliquer toutes ces qualités, peu importe ce que je ferai après cela ».
Avec la confiance que ses années passées en tant que Gee-Gee l'aideront à trouver un emploi dans le domaine du marketing, Mackenzie prévoit façonner sa future carrière ici, à Ottawa. Il a également mentionné que malgré le fait qu'il va maintenant devoir faire sa place et trouver un emploi, il n'oubliera pas de sitôt les Gee-Gees et il aidera l'entraîneur James Derouin dans la mesure du possible.
« James a fait tellement de choses pour moi au cours des cinq dernières années, et maintenant il ne va plus être mon entraîneur, mais il sera un ami proche ».
En entrant dans la vie de diplômé, Mackenzie sait qu'il amènera ses expériences avec lui où qu'il soit, surtout ses moments les plus précieux avec le gris et grenat.
« Je dirais que mon moment préféré en tant que Gee-Gee était ma deuxième année, lorsque l'on a gagné la Classique de la capitale ».
Lors de la partie hautement compétitive, contre Carleton, devant 10 000 personnes au Centre Canadian Tire, le titulaire Caleb Agada s'est blessé et le jeune Mackenzie a dû le remplacer.
« Commencer pendant la Classique de la capitale, remporter cette partie et y contribuer, c'était un moment spécial. Je me souviens, quand l'alarme a retenti, j'essayais d'être tranquille, calme, comme si j'avais déjà connu cela. »
Cela n'a pas duré longtemps, car les partisans d'Ottawa ont envahi le terrain après la victoire.
« Je me suis dit, 'non, je n'ai jamais vécu cela avant, et je vais profiter de ce moment', et j'avais l'impression que toute l'école sautait autour du terrain. C'était une expérience irréelle ».
« Ce moment, je ne l'oublierai jamais ».