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- Titre:
- Athlète
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- Intronisation:
- 2024
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- Années:
- 1992-1994
Bio
Phil Comtois a été le premier gardien de but de l'Université d'Ottawa à être sélectionné parmi les étoiles canadiennes, en 1992-1993, saison où il a mené le pays avec une moyenne de buts alloués de 2,36. Comtois a été nommé le joueur par excellence de l'Est des SUO en 1992-1993, également une première pour le programme.
Il est revenu en 1993-1994, cumulant une moyenne de buts alloués 2,55, pour connaître les deux meilleures saisons consécutives pour un gardien de but dans l'histoire du programme. Les Gee-Gees ont terminé en première place lors de chacune des deux saisons de Comtois.
Natif d'Ottawa, Comtois a joué pour les Sénateurs de la LHJC avant de signer une entente avec l'Université Clarkson pour commencer sa carrière postsecondaire. Comtois est retourné chez les Gee-Gees à titre d'entraîneur des gardiens de but après sa carrière d'athlète.
Profil :
Au moment de se joindre aux Gee-Gees, en 1992, Phil Comtois avait un objectif bien simple : continuer à jouer au hockey. Heureusement pour Phil et les équipes des Gee-Gees de 1992 à 1994, le gardien de but a pu jouer à un niveau digne du Temple de la renommée, menant l’équipe à des succès historiques.
Phil Comtois fait partie des quatre anciens qui seront intronisés au Temple de la renommée du hockey masculin des Gee-Gees en 2024. La cérémonie d’intronisation de cette troisième cohorte dans l’histoire du programme aura lieu le 7 septembre.
« L’occasion s’est présentée, et je l’ai saisie », mentionne Phil au sujet de sa transition vers les Gee-Gees. Il raconte qu’il était un inconnu à Ottawa après une blessure qui a suivi deux saisons à l’Université Clarkson. « J’ai dû gagner la place de second gardien derrière Julian Cameron [gardien no 1 de 1991 à 1992], avant qu’il se blesse lors d’un tournoi hors concours au début de l’année. »
« Je suis certain que l’équipe et même les entraîneurs étaient nerveux lorsque j’ai été envoyé devant le filet. »
Le temps passe et, à la fin de la saison régulière 1992-1993, Phil Comtois mène les gardiens au pays, avec une moyenne de 2,36 buts alloués par match. Il a été nommé joueur par excellence de la division Est des SUO et élu étoile canadienne. Quant aux Gee-Gees, après avoir remporté le titre en saison régulière avec une fiche de 17-5-0, ils ont entamé leur parcours éliminatoire en défaisant McGill deux matchs à zéro pour atteindre la finale de l’Est des SUO.
« Le début du match a été retardé pour permettre aux fans d’entrer à l’aréna Sandy Hill, où il n’y avait que des places debout », se souvient Comtois. « L’énergie était formidable! C’est mon plus grand souvenir. »
Les Gee-Gees se sont inclinés devant Toronto lors de ce deuxième match mémorable, préparant ainsi la saison 1993-1994 pour une équipe ayant quelque chose à prouver. « Nous étions une équipe très talentueuse à ma première année, et encore la deuxième année, où nous étions désormais considérés comme l’une des meilleures formations. »
« Les autres équipes donnaient le meilleur d’elles-mêmes lorsqu’elles nous affrontaient, et Mickey Goulet, notre entraîneur, a fait un excellent travail pour nous préparer à relever les défis cette année-là », se rappelle Comtois.
En 1993-1994, les Gee-Gees se sont de nouveau classés au premier rang en saison régulière, avec une fiche de 16-5-3. La rivalité avec McGill et l’UQTR reste bien présente dans la mémoire de Comtois. Lors du dernier match de la saison régulière 1994, il a réalisé 30 arrêts contre les Patriotes à l’aréna Sandy Hill, et Ottawa l’a emporté 4-3 en prolongation pour s’emparer de la première place.
Le gardien au style papillon raconte qu’il aimait manier la rondelle et aider son équipe à sortir rapidement de sa zone, et il attribue à deux entraîneurs le mérite d’avoir développé ses aptitudes. « J’ai appris les techniques de mon père, qui a été mon entraîneur de gardien des rangs atome jusqu’au hockey junior central. » Puis, lorsqu’il s’est joint au Gris et Grenat, Comtois a travaillé avec Dan Berube. « Mon père a construit la base, et Dan a développé les possibilités. Son souci du détail était incroyable, et nous avons passé des heures sur la glace avant les entraînements. Il a été la personne la plus importante et la clé de ma réussite à ma première année. »
Comtois reconnaît également que ses coéquipiers, ceux-là mêmes qu’il croyait nerveux à ses débuts, l’ont aidé à grandir. « J’ai noué des amitiés extraordinaires, et le noyau défensif qui jouait devant moi était exceptionnel. »
« Ma carrière chez les Gee-Gees a été une expérience formidable; après un recul à Clarkson et la blessure que j’ai subie à ma deuxième année, je pensais que jouer au hockey n’était plus qu’un lointain souvenir. Les Gee-Gees m’ont permis de continuer à jouer, de connaître un succès que je n’aurais jamais cru possible et de nouer des amitiés qu’on pourrait qualifier de "fraternelles". J’ai été honoré de jouer pour l’Université d’Ottawa et d’être un Gee-Gee ».
Ces liens demeurent importants pour Phil Comtois et sa famille. Après avoir obtenu son diplôme en économie, il s’est investi dans l’entraînement des gardiens de but, et, en 2018, avec sa femme Jodie et sa fille Kallista, il a créé la Bourse d’admission de la famille Harrison-Comtois, offerte à une étudiante ou un étudiant du nord de l’Ontario nouvellement admis à un programme de premier cycle de l’École de gestion Telfer.
Phil Comtois a saisi l’occasion qui lui était offerte, et il en a tiré le meilleur parti.