Questions-réponses : Pleins feux sur Nathan Walker cet été
Diplômé de l'Université d'Ottawa, Nathan Walker a fait sa maîtrise en gestion du sport en même temps qu'il jouait pour l'équipe de football des Gee-Gees aux postes de receveur et de retourneur de bottés. À l'heure actuelle, il est coordonnateur principal des réseaux sociaux et des communications pour la Ligue élite canadienne de basketball (LECB). À ce titre, il prépare la fin de semaine du Championnat de la LECB qui se tiendra à Ottawa cet été, du 10 au 14 août. Les Blackjacks d'Ottawa seront l'une des quatre équipes de la LECB qui s'affronteront à l'aréna de la Place TD. La fin de semaine comprendra un festival de rue, une série de concerts, des événements de basketball pour les jeunes et des activités pour toute la communauté d'Ottawa au parc Lansdowne.
Nous avons parlé à Nathan de son expérience à titre d'étudiant-athlète à l'Université d'Ottawa et de sa carrière qui prend son envol avec la Ligue élite canadienne de basketball.
Qu'est-ce qui t'a conduit au football?
Le football et moi, c'est une très longue histoire. Mon père, mes oncles et les amis de la famille étaient tous impliqués dans le sport. En fait, mon père a joué au football à l'Université Saint Mary's et y a aussi été entraîneur. J'ai baigné dans ce sport en grandissant et j'ai même été porteur d'eau lors des entraînements! Même si j'ai commencé par des sports comme le soccer et le basketball, je me suis lancé dans le football en quatrième année et j'ai décidé de vivre l'expérience jusqu'au bout.
Qu'est-ce qui t'a intéressé dans le football en quatrième année et que tu apprécies encore aujourd'hui?
C'était le fait qu'il n'y avait rien de facile. À mes débuts, je n'étais pas un joueur étoile. Cependant, je me suis rendu compte en vieillissant que c'était possible de franchir les échelons, de passer d'une ligue maison à un niveau de compétition, puis au niveau secondaire, jusqu'à l'université, et j'ai tout simplement décidé d'aller de l'avant pour voir jusqu'où ça me mènerait.
Quand j'étais enfant, le football a toujours eu un effet rassembleur sur ma famille. Les souvenirs positifs qui se forgent lorsqu'on tisse des liens avec nos proches et nos amis à travers le sport sont l'une des principales choses qui me motivaient quand j'étais jeune. Mais il n'y avait pas que cela. Au fil des ans, le sport a été à l'origine de nombreuses amitiés durables avec des soigneurs, des entraîneurs et des coéquipiers.
Peux-tu me parler de ce que représente ton expérience à l'Université d'Ottawa sur le plan personnel et professionnel?
Jouer pour l'Université d'Ottawa a été une expérience vraiment spéciale. Mon programme de maîtrise était d'une durée d'un an seulement, et c'était durant la pandémie. Toutefois, être entouré de gens aussi talentueux et à la personnalité aussi forte m'a incité à rester un trimestre de plus pour m'assurer que nos efforts ne seraient pas en vain. Si mes études n'étaient pas terminées ou si j'avais bénéficié d'autres années d'admissibilité, j'aurais aimé rester encore plus longtemps.
L'Université d'Ottawa se démarquait par la qualité de ses entraîneurs et de l'environnement, qui étaient de calibre professionnel. L'équipe incarnait vraiment le professionnalisme; de la programmation des réunions jusqu'au déroulement des entraînements, tout nous préparait à devenir des athlètes de niveau supérieur.
Qu'est-ce que tu as le plus aimé du fait d'être un Gee-Gee?
Je crois que ce qui m'a plu le plus, ça a été de vivre tout comme si j'étais un petit nouveau qui arrivait à l'école. C'est en m'égarant sur le campus et en me rendant au FnS que j'ai eu l'impression d'apprendre à nouveau ce que vivent les étudiantes et étudiants de première année — même si j'étais à la maîtrise. J'ai dû me présenter à mes nouveaux coéquipiers et à une nouvelle communauté. Tout le monde a été vraiment accueillant — depuis le personnel d'entraînement jusqu'aux personnes que je rencontrais au hasard. Ce sont ces moments que j'ai le plus aimés.
Peux-tu me parler de ton rôle au sein de la Ligue élite canadienne de basketball?
Mon rôle principal est l'édition de contenu et l'élaboration de stratégies pour sa diffusion. Le jour des matchs, je gère les réseaux sociaux et autres plateformes médiatiques. Cela peut comprendre la gestion de ce qui est publié ou des commentaires. Dans la LECB, nous avons également la chance unique de travailler de concert avec nos équipes, notamment en collaborant à la gestion d'aspects comme les annonces et les signatures de joueurs. En dehors des jours de match, je m'affaire aux mêmes tâches, mais le contenu est différent; je peux, par exemple, publier des vidéos sur notre plateforme OTT ou gérer la publication de communiqués de presse. Fait intéressant, je travaille aussi avec le responsable du marketing, qui est diplômé de l'Université Carleton, une rivale de l'Université d'Ottawa des tout premiers jours!
Quel est ton rôle dans la préparation de la fin de semaine du Championnat de la LECB?
C'est notre plus gros événement! J'ai entendu parler de la fin de semaine du Championnat pour la première fois durant mon stage de maîtrise auprès des Blackjacks d'Ottawa, mais j'ai maintenant la chance de prendre part à l'événement en entier et à ce qui se passe dans les coulisses. Tout au long de ce projet, j'ai collaboré avec l'équipe de marketing, et nous avons travaillé sur la manière de couvrir divers événements sur les réseaux sociaux et de mobiliser la communauté.
Qu'aimerais-tu que les gens sachent à propos de la fin de semaine du Championnat de la LECB?
Même si l'événement est organisé par la LECB et que le basketball est donc mis à l'avant-plan, il y a tellement d'autres activités dont vous pouvez profiter! L'objectif n'est pas seulement de regarder les matchs de ce championnat, mais aussi de profiter d'Ottawa, la ville hôte, et de tout ce qu'elle a à offrir en termes de divertissement et de festivités. Avec les différentes prestations musicales et autres offertes tout au long de la fin de semaine, l'événement est l'incarnation même de l'expression « venez pour le match, restez pour la fête ».
Il faut aussi souligner que la LECB offre à certaines équipes la chance d'organiser des événements qui, normalement, n'obtiendraient pas toujours la visibilité que procure un « grand marché ». Nous sommes privilégiés que la LECB présente le monde du sport sous un tout autre angle à la population canadienne et nous permette de poser un regard nouveau sur les villes de notre pays.
En tant qu'ancien étudiant de l'Université d'Ottawa et membre de la communauté sportive d'ici, que représente pour toi le fait que l'événement soit tenu à Ottawa?
Ça me permet de boucler la boucle en tant qu'ancien de l'Université d'Ottawa parce que je n'ai pas connu la ville comme étudiant pendant très longtemps. Le contexte et l'environnement me sont familiers, mais pas tant que ça. Il y a des aspects de la ville que je connais, mais une grande partie d'Ottawa m'est encore inconnue, et j'ai hâte de continuer à l'explorer!
Y a-t-il autre chose dont tu aimerais nous faire part?
L'Université d'Ottawa soutient et encourage le réseautage. Cela permet d'avoir des contacts qui peuvent se révéler utiles une fois qu'on a obtenu son diplôme. J'ai choisi l'Université d'Ottawa pour cette raison, parce que le programme de maîtrise me donnait la chance de faire un stage. C'était l'occasion pour moi de me faire connaître. Grâce à l'Université d'Ottawa, j'ai rencontré non seulement des gens du milieu sportif professionnel dans le cadre de mon stage, mais aussi des personnalités du monde du sport par l'entremise du football. J'ai bénéficié d'occasions de réseautage exceptionnelles très tôt avec des personnes ayant des contacts dans des organisations réputées comme SportsNet. J'ai finalement fait mon stage de maîtrise auprès des Blackjacks d'Ottawa.
Une fois mes études terminées et après avoir joué ma dernière saison de football, la personne responsable de mon internat m'a appelé pour m'informer que la ligue cherchait à pourvoir un poste dont les tâches ressemblaient à celles que j'avais accomplies durant mon séjour à l'Université d'Ottawa. C'est le poste que j'occupe actuellement! Finalement, savoir réseauter et développer des contacts s'est révélé l'un des aspects les plus importants de ma vie postuniversitaire.